Depuis quelques années, les sportifs, des Jeux Olympiques aux courts de tennis de Roland Garros, arborent de bien curieux bandages de différentes couleurs et formes. Ce sont les techniques de taping. Lorsque le strapping obtient des résultat en immobilisant l’articulation, le taping, ou pose de bande de k-tape, lui va être efficace dans le mouvement. Cela va améliorer la proprioception ainsi que les circulations sanguine et lymphatique.
Le taping a pour but d’aider à une décompression des tissus, à une accélération de la micro-circulation et des échanges liquidiens. Il va stimuler les muscles et agir sur la proprioception. Le patient ne ressent aucune gêne. Il va fréquemment oublier la présence des bandes au bout de quelques heures de port.
Les bandes de taping collantes : bandes de K-tape, ont des propriétés physique analogue à celles de la peau (poids, épaisseur, élasticité) et vont influencer la fonction articulaire, musculaire mais surtout circulatoire (veineuse, lymphatique) et les nocicepteurs (action neuro-proprioceptive). Il existe différentes techniques de montage (Drainant, détonifiant, tonifiant / stimulant, décompressif / antalgique, et correcteur). Le choix de la direction et de la tension des bandes est fonction des objectifs thérapeutiques.
Le taping est adapté à tout type de population, et n’est pas réservé qu’aux sportif. En effet on observe d’excellent résultat en cas de lumbago, mais aussi sur les cicatrices par exemple.
Comme pour toute thérapeutique, une formation spécifique est indispensable au praticien avant toute utilisation, afin de maitriser les indications, contre-indications (il en existe), et les différents montages.
Références :
Geoffroy, C. (2012). Guide pratique des contentions (C. Geoffroy). Cumière (france).
Rossard, J.-F. (2015). Memento du soigneur sportif (Korus Edit). EYSINES (France).